L’épreuve de surf des Jeux Olympiques de Paris 2024 aura une touche de Wallonie. Une entreprise wallonne a décroché un contrat pour y installer des chapiteaux. Le patron de la société Schreiber, Marc Fabry, nous raconte les coulisses de cette aventure olympique.
L’entreprise Schreiber, installée à Lontzen en Wallonie, sera de la partie lors des épreuves de surf organisées à Tahiti du 27 au 31 juillet pour les Jeux Olympiques. Elle a décroché un contrat avec les organisateurs de Paris 2024 pour installer des chapiteaux.
« Nous avons un distributeur à Tahiti depuis plusieurs années. Son nom est Hanavai. C’est ensemble que nous avons répondu à l’appel d’offres et que nous avons obtenu le marché. C’est une fierté de participer à un événement comme les Jeux Olympiques », avance Marc Fabry, le patron de la société Schreiber.
Le cahier des charges de Paris 2024 était particulièrement précis. Il fallait fournir et installer une douzaine de chapiteaux et une dizaine de pagodes avec des aménagements spécifiques à ce sport. La société Schreiber a assuré la construction des structures en aluminium et la confection des bâches des pagodes et chapiteaux dans ses ateliers de Lontzen.
© Schreiber
Au total, ce sont 6 conteneurs de matériel qui ont été envoyés par bateau en Polynésie française. « Comme la situation est agité là-bas par rapport au transport de marchandises, nous avons dû être très vigilants sur les délais », précise notre interlocuteur. Les chapiteaux de la société Schreiber seront utilisés pour abriter les sportifs pendant les épreuves.
« Merci l’AWEX »
Avec ce contrat olympique, l’entreprise wallonne prouve une nouvelle fois sa capacité à exporter ses produits aux quatre coins du monde. « La Wallonie, c’est magnifique, mais ce n’est que 3 millions d’habitants. Nous exportons donc beaucoup et nous avons la chance de travailler avec plusieurs distributeurs dans le monde. Depuis 20 ans, nous pouvons compter sur l’aide de l’AWEX. Sur les 100 personnes qui travaillent pour l’entreprise, nous avons pu avoir une dizaine grâce aux aides de l’AWEX. C’est important de le dire, car c’est une vraie aide pour les entreprises », témoigne Marc Fabry qui a repris la société il y a une vingtaine d’années.